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Que sont les Dix Commandements?
Les Dix Commandements, également appelés « Décalogue » (mot qui signifie dix paroles), constituent la Loi que Dieu a donnée à respecter aux Israélites à l’époque de l’Ancienne Alliance.
Concrètement, on trouve la narration du don des Dix Commandements dans un livre de la Bible qui s’appelle « l’Exode ». Ce livre se trouve au tout début de la Bible, juste après son premier livre qui s’appelle « La Genèse ».
Les Israélites, qui s’étaient réfugiés en Egypte à cause d’une famine en Canaan, s’y étaient installés et y prospéraient. Les égyptiens avaient fini par prendre ombrage de leur prospérité et les avaient réduits en esclavage.
Les Israélites souffraient beaucoup de leur condition car les Egyptiens étaient très durs avec eux. A une époque, ils étaient allés jusqu’à ordonner la mise à mort de tous les garçons qui naissaient parmi les Israélites. Moïse avait échappé à la mort grâce à la présence d’esprit de sa mère, et avait finalement grandi sous la protection de la fille de Pharaon qui l’avait adopté.
Le temps avait passé. Moïse avait grandi. Un jour, il secourt deux esclaves Israélites maltraités par un Egyptien et tue celui-ci. . Il fuit alors l’Egypte car il craint d’être poursuivi pour ce crime. Il se réfugie dans un pays appelé Madiân où il devient berger et se marie. C’est à cette époque que se situe le fameux épisode du Buisson Ardent:
« Yahvé dit: « J’ai vu, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte. J’ai entendu son cri devant ses oppresseurs; oui, je reconnais ses angoisses. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egytiens et le faire monter de cette terre vers une terre plantureuse et vaste, vers une terre qui ruisselle de lait et de miel, vers la demeure des Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Pirizzites, des Hivvites et des Jébuséens. Maintenant, le cri des Israélites est venu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que font peser sur eux les Egyptiens. Maintenant va, je t’envoie auprès de Pharaon, fais sortir d’Egypte mon peuple, les Israélites. » Moïse dit à Dieu: « Que suis-je pour aller trouver Pharaon et faire sortir d’Egypte les israélites? » Dieu dit: « Je serai avec toi, et voici le signe qui te montrera que c’est moi qui t’ai envoyé. Quand tu feras sortir le peuple d’Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne. » Exode, 3, 7-15
Moïse finit donc par mener les Israélites hors d’Egypte après de nombreuses péripéties. Après avoir franchi la Mer Rouge, Moïse et les Israélites se retrouvent dans le désert où ils passeront quarante ans. C’est après quarante jours passés dans ce désert que Dieu donne à Moïse les premières tables de la Loi, tables sur lesquelles sont écrites, du doigt de Dieu, les Dix Commandements.
Bibliographie:
Dans l’église, nous nous référons à trois textes des Dix Commandements que l’on trouve dans le C.E.C. (pages 500 et 501):
Pourquoi nous, Chrétiens, et plus particulièrement Catholiques, sommes-nous tenus par les Dix Commandements qui font partie de l’Ancienne Alliance?
D’abord parce que Jésus lui-même s’y réfère:
« Et voici qu’un homme s’approcha de lui et lui dit: « Maître, que dois-je faire de bon pour obtenir la vie éternelle? » Il lui dit: « Qu’as-tu à m’interroger sur ce qui est bon? Un seul est le Bon. Que si tu veux entrer dans la vie observe les commandements. » « Lesquels? » lui dit-il. Jésus reprit: « Tu ne tueras pas, Tu ne commettras pas d’adultère, Tu ne voleras pas, Tu ne porteras pas de faux témoignage, Honore ton père et ta mère et Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Matthieu, 19, 16-19
En réalité, le respect des Dix Commandements nous dispose à respecter plus aisément le grand Commandement donné par Jésus que l’on appelle le Commandement d’Amour:
« Maître, quel est le grand commandement de la Loi? Jésus lui dit: « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit: voilà le grand et le premier commandement. Le second lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements se rattache toute la Loi et les Prophètes. » Matthieu, 22, 36-40
C’est d’abord pour cela que la tradition de l’Eglise accorde aux Dix Commandements une grande importance et en assure l’enseignement depuis très longtemps.
Nous allons maintenant aborder le texte des Dix Commandements lui-même.
Nous allons lire le texte contenu dans le livre de l’Exode (20, 3-17) et l’étudier ensuite article par article.
Vous remarquerez que la première partie du Décalogue contient les commandements qui concernent notre relation avec Dieu, tandis que la seconde partie contient les commandements qui concernent nos relations avec nos semblables.
Vous remarquerez également que les Dix Commandements s’adressent à nous à la deuxième personne du singulier: « Tu ». En effet, la Loi qu’ils contiennent nous concerne tous en tant que membre d’une collectivité, mais Dieu l’adresse également à chacun de nous, pour nous la rendre plus intime, plus proche et, ainsi, nous en faciliter le respect.
« Dieu prononça toutes ces paroles et dit: « Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude.
Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. (1)
Tu ne feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre. (2)
Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car moi Yahvé, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants pour ceux qui me haïssent, mais qui fais grâce à des milliers pour ceux qui m’aiment et gardent mes commandements.
Tu ne prononceras pas le nom de Yahvé ton Dieu à faux, car Yahvé ne laisse pas impuni celui qui prononce son nom à faux. (3)
Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours Yahvé a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi Yahvé a béni le jour du sabbat et l’a consacré. (4)
Honore ton père et ta mère, afin que se prolongent tes jours sur la terre que te donne Yahvé ton Dieu. (5)
Tu ne tueras pas. (6)
Tu ne commettras pas d’adultère. (7)
Tu ne voleras pas. (8)
Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre ton prochain. (9)
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain. (10) » Exode, 20, 1-17
Début et premier commandement (Exode, 20, 2-3)
Dieu commence par rappeler aux israélites qu’il les a aidés à sortir de leur pénible état d’esclaves auquel ils avaient été réduits par les Egyptiens. Il est donc celui en qui l’on peut avoir confiance et de qui on peut attendre le secours en toutes circonstances. Puis, il nous rappelle qu’il est unique, qu’il doit être la seule référence pour la direction de nos vies
Second commandement ((Exode, 20, 4-6)
Ce commandement pose l’interdiction de l’idolâtrie et vient confirmer le premier: c’est à Dieu seul que l’on doit vouer un culte.
Qu’est-ce que l’idolâtrie?
C’est un dérèglement de l’amour. L’idolâtre est celui qui aime une créature (et non Dieu) plus que Dieu lui-même ne demande à être aimé et de façon désordonnée.
Pourquoi l’interdiction de l’idolâtrie?
Car elle nous éloigne de Dieu ce qui peut mettre notre vie en péril. En effet, Dieu est le créateur et donc la source de nos vies. Si nous voulons vivre, c’est donc en lui seul que nous pouvons trouver le secours.
Troisième commandement (Exode, 20, 7)
D’abord, nous devons respecter le nom de Dieu car son nom est saint.
A l’époque de Moïse, cela comprenait l’interdiction des faux serments et des manquements a un serment fait en invoquant le nom de Dieu. Jésus, depuis, nous a demandé de ne pas jurer:
« Vous avez entendu qu’il a été dit aux ancêtres: Tu ne te parjureras pas, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Eh bien! Moi je vous dis de ne pas jurer du tout: ni par le Ciel, car c’est le trône de Dieu; ni par la Terre car c’est l’escabeau de ses pieds; ni par Jérusalem car c’est la ville du Grand Roi. Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux en rendre un seul cheveu blanc ou noir. Que votre langage soit « Oui? oui », « Non? non »: ce qu’on dit de plus vient du Mauvais. » Matthieu, 5, 33-37
Ce commandement pose l’interdiction du blasphème (« Il consiste à proférer contre Dieu -intérieurement ou extérieurement- des paroles de haine, de reproche, de défi, à dire du mal de Dieu, à manquer de respect envers lui dans ses propos, à abuser du nom de Dieu » C.E.C.-2148)
Constitue également un blasphème le fait d’invoquer le nom de Dieu pour justifier un mal que nous faisons: « Il est encore blasphématoire de recourir au nom de Dieu pour couvrir des pratiques criminelles, réduire des peuples en servitude, torturer ou mettre à mort » (C.E.C.-2148)
Dieu lui-même ne peut pas nous demander de manquer à l’un des dix commandements qu’il nous a donnés. Il peut certes pardonner certains manquements, mais non pas les avoir commandés.
Quatrième commandement (Exode, 20, 8-11)
Nous devons, comme Dieu lui-même l’a fait au moment de la création du monde, respecter un jour de repos par semaine, travailler six jour et nous reposer le septième.
Le sabbat, traditionnellement chez les juifs, c’est le samedi.
Pourquoi notre jour de repos à nous, Chrétiens, est-il le dimanche?
Parce que c’est le jour où Jésus est ressuscité.
Concrètement, nous devrions passer notre dimanche à prier et à nous reposer ou à nous distraire.
Le dimanche est le jour où nous participons à l’Eucharistie, c’est à dire la Messe. Participer à cette prière collective qu’est la Messe est très important, même si nous prions également seuls.
Cinquième commandement (Exode, 20, 12)
Nous devons respecter nos parents, et plus largement, nos grands-parents et nos ancêtres.
Concrètement, nous devons les écouter et leur obéir. Nous devons également nous garder de leur adresser la parole sans déférence et de les critiquer de façon injustifiée.
Nous devons également, pour les honorer, faire montre de la bonne éducation qu’ils nous ont donnée en étant polis et serviables avec les personnes que nous côtoyons.
Sixième commandement (Exode, 20, 13)
Dieu nous demande de nous abstenir d’ôter la vie, tout particulièrement à un être humain.
Tuer volontairement une personne est un acte d’une particulière gravité: « La vie humaine est sacrée, parce que, dés son origine, elle comporte l’action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin », nous dit le C.E.C. (n°2258).
Lorsque l’homicide est commis involontairement ou en état de légitime défense, il est un acte de moindre gravité, voire excusable.
L’avortement doit être considéré comme un homicide car l’être humain est constitué dès sa conception et doit être protégé.
L’euthanasie, qui consiste à mettre fin activement à la vie d’une personne malade, constitue, de la même façon, un homicide et reste donc, du point de vue des Dix commandements, inacceptable. Et puis, quel besoin avons-nous de l’euthanasie quand Jésus nous guérit de toutes maladies, voire nous relève de la mort.
Le suicide, qui a longtemps été sévèrement condamné, constitue une atteinte grave à l’amour de soi, et à l’amour des autres. Les membres de l’Eglise sont invités à prier pour ceux qui se sont suicidés ou ont tenté de le faire.
Toutes les formes de violence sont par ailleurs évidemment proscrites en ce qu’elles portent atteinte au corps. Jésus va même encore plus loin puisqu’il nous dit que la colère et l’insulte constituent des crimes: « Vous avez entendu qu’il a été dit: Tu ne tueras point; et si quelqu’un tue, il en répondra au tribunal. Eh bien! Moi je vous dis: Quiconque se fâche contre son frère en répondra au tribunal; mais s’il dit à son frère: « Crétin!», il en répondra au Sanhédrin; et s’il lui dit: « Renégat! », il en répondra dans la géhenne du feu. » (Matthieu, 5, 21-22)
7ème commandement (Exode, 20, 14)
L’être humain doit développer en lui-même la vertu de chasteté, c’est à dire l’aptitude à vivre justement sa sexualité.
« La chasteté signifie l’intégration réussie de la sexualité dans la personne, et par là, l’unité intérieure de l’homme dans son être corporel et spirituel. » (C.E.C., n°2337)
L’être humain doit apprendre à dominer ses passions: c’est une nécessité inhérente à la vie en société.
Chacun doit s’attacher à son conjoint légitime et nul ne doit avoir d’autre partenaire sexuel que celui qui lui a été donné par Dieu.
8ème commandement (Exode, 20, 15)
On ne peut s’approprier le bien d’autrui ni disposer de celui-ci sans l’accord de son propriétaire.
Ainsi les destructions et dégradations sur un bien appartenant à autrui constituent-elles une forme de vol: seul le propriétaire légitime d’un bien peut en disposer librement.
9ème commandement (Exode, 20, 16)
On ne doit accuser quiconque d’un crime ou d’un péché qu’il n’a pas commis.
Plus généralement, on ne doit pas mentir, car la vérité est un don de Dieu qui doit être protégé et recherché.
10ème commandement (Exode, 20, 17)
Qu’est-ce que la convoitise?
C’est le fait de désirer injustement un bien appartenant à autrui. Désirer un bien n’a en soi rien d’illégitime sauf lorsque ce bien appartient ou revient à autrui.
Pourquoi la convoitise est-elle interdite?
Parce que la racine de la convoitise est la jalousie qui constitue un des visages de la haine. Ainsi convoiter un bien appartenant ou revenant à autrui peut nous amener à voler ou à tuer pour nous l’approprier.
Après avoir passé en revue les Dix Commandements, nous voyons bien que leur respect est une condition indispensable à la vie en société. En effet, le respect des Dix Commandements garantit la paix entre les hommes sous la protection de Dieu.
Bien plus, le respect des Dix Commandements nous amène à entrer dans le respect du commandement d’amour donné par Jésus dont nous parlions au début, et à devenir charitables.
Qu’est-ce que la charité?
C’est la vertu théologale par laquelle nous aimons Dieu par dessus tout et notre prochain comme nous même.
La Nouvelle Alliance proposée par Jésus se fonde sur l’amour (ou charité) qui devient le fondement de notre vie, de nos pensées, et donc de nos actes.
Jésus, qui est le Messie, le Sauveur, nous donne le commandement d’amour pour nous permettre d’atteindre le salut, c’est à dire de retrouver le Paradis perdu, lieu du bonheur éternel.
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Lecture du livre de l’Exode (14, 15 – 15, 1a)
La libération d’Israël par le passage de la mer Rouge
Les fils d’Israël, voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, étaient effrayés. Le Seigneur dit à Moïse: «Pourquoi crier vers moi? Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route! Toi, lève ton bâton, étends le bras contre la mer, fends-la en deux, et que les fils d’Israël pénètrent dans la mer à pied sec.
Et moi, je vais endurcir le cœur des Égyptiens: ils pénétreront derrière eux dans la mer; je triompherai, pour ma gloire, de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers. Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur, quand j’aurai triomphé, pour ma gloire, de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers.»
L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël, changea de place et se porta à l’arrière. La colonne de nuée quitta l’avant-garde et vint se placer à l’arrière, entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit, si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer. Moïse étendit le bras contre la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est, et il mit la mer à sec. Les eaux se fendirent, et les fils d’Israël pénétrèrent dans la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent et pénétrèrent derrière eux – avec tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers – jusqu’au milieu de la mer.
Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l’armée des Égyptiens, et il la mit en déroute. Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire.
Les Égyptiens s’écrièrent: «Fuyons devant Israël, car c’est le Seigneur qui combat pour eux contre nous!» Le Seigneur dit à Moïse: «Étends le bras contre la mer: que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers!» Moïse étendit le bras contre la mer. Au point du jour, la mer reprit sa place; dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer. Les eaux refluèrent et recouvrirent toute l’armée de Pharaon, ses chars et ses guerriers, qui avaient pénétré dans la mer à la poursuite d’Israël. Il n’en resta pas un seul. Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte, et Israël vit sur le bord de la mer les cadavres des Égyptiens. Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte. Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse. Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur:
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